9ème jour : vendredi 25 septembre (Calgary – Lake Louise)
On quitte Calgary sans même la visiter. On profite en effet
de la matinée pour régler quelques détails pour la suite du voyage, comme
l’achat des pneus d’hiver à Grande Prairie. On aperçoit tout de même le centre
ville et le tremplin de saut de ski (pour les JO de 1988) de Calgary avant de commencer
notre aventure dans les Rocheuses.
Nous ne voulons rien manquer des points de
vue accessibles par voiture donc nous empruntons toutes les routes du parc de
Banff.
Après un lunch au lac Two Jack, nous ralentissons à la vue de deux mouflons
d’Amérique qui ont décidé d’emprunter la route quelques instants.
.
On visite ensuite le centre-ville de Banff ainsi que son hôtel
Fairmont avant de se rendre à l’endroit exact où une source thermale d’eau
chaude sulfureuse a été découverte en 1883 par trois employés du Canadian
Pacific. Cette source ne sent pas très bon (forte odeur de soufre) mais a des
vertus thérapeutiques. Elle fût le centre de nombreuses querelles quand à son
appartenance avant que le gouvernement canadien ne décide de la protéger et
d’en faire son premier parc national.
On longe par la suite le chemin de fer (qui a permis à de nombreux
touristes au début du XXème siècle de découvrir les Rocheuses Canadiennes) pour
faire notre randonnée de la journée. Celle-ci nous emmène dans le canyon Johnston
où l’on contemple l’action dévastateur que peut avoir un torrent d’eau sur la
roche. De très belles chutes sont aussi au menu de cette randonnée.
On est quasi-sur de ne pas voir de grizzly tellement les lieux sont escarpés mais peut-être verra-t-on un couguar ou un lynx. Finalement, ce sont les grands corbeaux qui nous impressionnent par leur taille et la grosseur de leur bec (Anne a une phobie de ces oiseaux à cause du film d’Hitchcock).
Il est temps de rejoindre le château lac louise tout en
contemplant les nombreux lacs bleus visibles depuis la route 1A.
C’est dans cet hôtel que l’on a décidé de relaxer de notre première semaine de vacances. L’hôtel
est magnifique et la vue que l’on a sur le lac louise l’est tout autant.
L’une des deux télévisions de notre chambre nous diffuse une émission sur le bon comportement à adopter lors d’une rencontre avec un ours. On ferme ensuite les lumières et Anne se met aussitôt à rêver de grizzlys.
Signé Aurélien